Créer mot de passe complexe

 

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Première étape : qu'est-ce qu'un bon mot de passe ?

1. Un mot de passe suffisamment long : la capacité des hackers à pirater un mot de passe dépend d’abord de sa longueur. Les logiciels qu'ils utilisent testent automatiquement toutes les combinaisons possibles. Chaque caractère supplémentaire augmente considérablement le temps nécessaire à « craquer » un mot de passe. Une chaîne de huit à douze caractères est un bon compromis entre sécurité et facilité de mémorisation.

2. Un mot de passe utilisant une diversité de caractères : les logiciels des pirates sont également programmés pour tester tous les mots du dictionnaire, une grande quantité de prénoms, et évidemment toutes les dates du calendrier (oubliez l'anniversaire de votre grand-mère). Il faut donc utiliser une diversité de caractères comme des majuscules, minuscules, chiffres, et divers caractères de ponctuation…

3. Un mot de passe unique : chaque site web/abonnement utilisé par l'internaute doit avoir une clef d'accès différente. On évite ainsi de mettre tous ses œufs dans le même panier.

Seconde étape : comment créer et retenir un bon mot de passe ?

Un mot de passe ne se crée pas directement, mais doit découler d’une phrase permettant d’assurer un certain niveau de complexité tout en restant mémorisable.

Méthode 1: retenir la ou les premières lettres de chaque mot composant une phrase. Ensuite, à chacun d'apporter sa petite touche personnelle en y incorporant quelques majuscules (une lettre sur deux, ou sur trois par exemple), et chiffres (remplacer certaines lettre par des chiffres dont la typographie est voisine s'avère très efficace).

Exemple : utilisons la phrase suivante: « L'œil ne voit rien si l'esprit est distrait » : En optant pour l'utilisation de la première lettre de chaque mot, d'une majuscule toutes les deux lettres, et des remplacements des O et des E par des 0 et 3, on obtient: L'0nVrSl'33D. Un tel mot de passe prendrait environ 500 millions d’années à être déchiffré par un ordinateur standard.

Méthode 2: l’utilisation de la phonétique. En prononçant une phrase, chaque son générera l’un des caractères du mot de passe. Naturellement, toutes les phrases ne s’y prêtent pas, mais une fois le choix fait, la mémorisation sera aisée.

Exemple : on se basera sur la phrase suivante « J’ai acheté trois œufs et deux BD ce matin ». Toujours avec une majuscule toutes les deux lettres, ont obtient:  gHt3Eé2BdCeMaT1. 

Méthode 3: l’utilisation d’une structure commune afin de gérer une diversité de mots de passe. Il est possible de créer un tronc commun, complété d’une seconde partie propre à chaque service (Facebook, Twitter etc.). Exemple de tronc commun (fixe) : le titre de son film préféré. Exemple de seconde partie (variable): le nom de son chanteur préféré.

Exemple : si vous aimez « La Guerre des Etoiles  » et que votre chanteur préféré est Michael Jackson, le mot de passe sera (toujours avec une majuscule pour deux lettres et en remplaçant les E par des 3): LaGuD33t-MiJa. Nous avons volontairement pris les deux premières lettres de chaque mot afin d'arriver à une longueur suffisante.

Méthode 4: Choisissez un mot de passe « classique », puis décalez chaque lettre d'une touche vers la droite.

Exemple : en partant du prénom Jean-Claude, on obtient (toujours avec une majuscule pour deux lettres) KrZ,èVmZiFr. 

 

En savoir plus:

https://www.cnil.fr/fr/generer-un-mot-de-passe-solide

https://www.cnil.fr/fr/construire-un-mot-de-passe-sur-et-gerer-la-liste-de-ses-codes-dacces